Tierradentro - Silvia

Novembre 2006



Il y a environ 1 an et demi, j’allais visiter un site pré-colombien très renommé ici : San Agustin. On m’avait parlé d’un autre site qui s’appelle Tierradentro. Par manque de temps, je n’avais pas pu y aller.



Cette fois, je profite de cette nouvelle « aventure » (tatatin….) pour y passer. Mais avant cela, un passage par San Agustin me fait rappeler que cet endroit est superbe par ces paysages, sa tranquillité et son histoire (voir chapitre sur San Agustin).



Le chemin entre San Agustin et Tierradentro en plein milieu de la Cordillère des Andes Centrale est E-POUS-TOU-FLANT ! Des paysages qui vous font arrêter la voiture toutes les 5 minutes. De toute façon, il n’y a que de la piste pour atteindre San Andres de Pisimbala, destination du jour. Alors, c’est tout doucement que nous avançons.





San Andres de Pisimbala est le village principal où on trouve les principaux sites de Tierradentro. Contrairement à San Agustin où on trouve essentiellement des statues, ici ce sont des tombes pré-colombiennes. Il s’agit de descendre dans des « trous » pour atteindre une grotte où on enterrait les indiens. Les escaliers d’accès sont eux même creusés dans la roche. Le travail d’époque est impressionnant.



Certains tombeaux sont très bien conservés. C'est-à-dire qu’on retrouve des dessins sur les différentes façades avec encore toutes les couleurs. Très très choli !!!!





Après cette visite culturelle, nous reprenons notre chemin pour nous diriger vers Popayan dans le département du Cauca. (voir chapitre sur cette ville). Nous atteignons à un moment du voyage, le Paramo. Cela signifie que nous roulons à plus de 3 500 m d’altitude. C’est un peu hallucinant. C’est l’altiplano, c'est-à-dire un plateau gigantesque en haute altitude. Tout simplement OUAH ! Une plante que l’on trouve seulement à cette altitude, c’est le Frilejon (voir Le Cocuy). Cette plante peut atteindre des dimensions importantes en hauteur. Il y en a des champs à perte de vue.



Nous arrivons à Popayan, faisant un tour assez rapide pour repartir vers Silvia. Ce village est bien typique entouré de montagne. Il est très connu pour son marché. Une communauté indigène y vit ainsi que dans les alentours : los Guambianas. Ces derniers vivent encore en tenue traditionnelle.

FIN DE L’ETAPE : encore une fois plein les yeux, plein la tête !!!!

Le désert de la Tatacoa

Octobre 2006

La visite du pays se poursuit. Cette fois, nous repartons pour le Sud (voir San Agustin – Popayan). Mais cette fois, nous décidons de faire une halte au désert de la Tatacoa.

La première fois qu’on m’a parlé de ce désert, j’ai dit : « mouais un désert ici en Colombie, bof ». Et puis je n’y suis pas allé et j’ai donc passé mon chemin pour aller directement à San Agustin.

Cette fois, nous nous décidons à visiter cet endroit. Nous sommes tout proche de la ville de Neiva. Ville assez importante et capitale du département du Huila. Objectif : le village de Villa Vieja.

Le paysage entre Neiva et Villa Vieja se transforme au fur et à mesure que l’on avance. On arrive dans l’unique hôtel du village : une grande maison coloniale très rustique et charmante. Même Simon Bolivar y est venu dormir. La classe… !

Un guide sur place nous propose de nous accompagner pour voir le couché du soleil dans le désert qui se situe non loin derrière ce village. Le spectacle est tout simplement fabuleux. Il règne une ambiance étrange entre le silence, les couleurs de la terre et du ciel….

Cette petite sortie nous met l’eau à la bouche pour le lendemain. On se programme toute une matinée pour faire juste une petite partie de ce désert car il est immense. Chose assez rare quand on pense à cet endroit : il pleut. Mais heureusement, ce n’est qu’un de ces « aguacero ».
A l’image du désert où il n’y a pas grand-chose à voir (à part des cactus, des étendues à perte de vues, des fossiles…) le voyage se fait sans trop rien dire. Nous sommes tout simplement admiratifs.

Notre guide nous arrête dans une des rares habitations. La vie dans cet endroit est tout à fait impensable. Et pourtant… Dans cette « finca », un jeune couple vit ici. Après dégustation du lait de chèvre, nous continuons notre chemin.

Vers la fin du parcours, nous arrivons au même endroit que la veille, mais cette fois-ci en plein jours. L’endroit est vraiment très beau. Ça nous fait forcément penser au Grand Canyon des EU. C’est en quelques sortes un petit Grand Canyon. Nous restons à cet endroit pendant un bon moment à contempler cette architecture naturelle datant de très longues années.

Un lieu impressionnant à ne pas rater (en fait !) !!!!

Medellin - Santa Fe de Antioquia

Juin 2006





Notre nouvelle destination nous conduit a Medellin. Cette ville est assez bien connue de France pour cette mauvaise image qu'elle traìne depuis le fameux cartel et son chef Pablo Escobar.

Ici, les gens disent que si Medellin en est là aujourd'hui (d'un point de vue économique), c'est notamment gràce à cette période. Il y a des commerces partout. Beaucoup d'entreprises s'y sont implantées dans le secteur du textile.

Le chemin pour aller à Medellin est super beau. C'est de la navigation en montagne. La ville est située en plein milieu de la cordillère dans le département d'Antioquia, autre département du café. Les paysages autour de la ville sont très élevés. Il y a des ressemblances avec Pereira.

La ville en elle mème n'est pas non plus extraordinaire. C'est très grand. Elle doit se situer comme la 4eme ville colombienne. Comme toutes les villes, elle possède aussi sa place Bolivar qui est bien amimée.



Medellin est aussi connue pour son fameux musée Botero, ce célèbre peintre-sculpteur. A l'extérieur comme à l'intérieur, on y trouve ses fameuses statues de "gros" ainsi que des peintures ou sculptures d'auteurs célèbres comme Picasso, Rodin ou autres...




Nous décidons ensuite de nous rendre dans un village non loin de la ville : Santa Fe de Antioquia. Ce village très charmant a su conservé sa touche coloniale.



La route pour y accéder à partir de Medellin est tout simplement splendide. On reste skotché à la vitre du bus.



Le village est très animé. La place est remplie de stands artisanaux. Les gens du coin ou d'ailleurs aiment à s'y promener sous une chaleur plombante. le paysage autour de ce village est lui aussi magnifique. Malgré tout, tout est paisible et agréable...





Pour notre retour vers Medellin, nous passons par un petit village qui surplombe la ville. C'est une reconstitution d'un village typique de la région. Le coup d'oeil en vaut la peine.

Un autre coin du pays très recommandé pour un moment de détente sur une courte durée !

Cartagène

mai 2006




Cartagène se situe au bord des caraïbes au nord du pays. Cette ville est très réputée en Colombie. Je sais qu'elle l'est aussi en France car je me souviens d'une régate "La route du café : Le Havre-Cartagène".



Ce qui differencie beaucoup cette ville colombienne des autres, c'est qu'elle ressemble plus à une ville que l'on connaìt en France. En fait, il y a deux villes, un peu comme à Popayan. C'est à dire Cartagène, la ville classique : plutòt sale, des travaux à tous les coins de rue, pas très bien entretenue.





Et puis il y a Cartagène "vieille ville". Là, c'est vraiment pas mal : l'architecture coloniale est bien conservée, c'est super propre (tellement rare que ça surprend!!!), il y a beaucoup de vie et c'est très joli. On sent bien qu'ici il y a une prise de conscience touristique plus que nationale...



Pour bien profiter du bord de mer, il faut prendre un bateau et aller dans un parc national naturel qui est celui des "ìles du Rosaire". Ce sont pleins de petites ìles dans une eau "caribéenne" où on peut se reposer tranquillement.

Un petit coin touristique bien bien agréable !

La Guajira - Taganga

Février 2006

Cette fois encore, nous décidons de remonter au nord du pays pour profiter au mieux de la mer des caraïbes.

La Guajira est un département situé à l'extrême nord du pays. Il y fait très chaud. A l'arrivée à l'aéroport de Riohacha, ville principale du département, une bouffée de chaleur nous "explique" en un bref instant l'ambiance climatique.

Après avoir négocié un taxi pour accéder rapidement à Uribia, nous prenons un "collectivo" afin d'atteindre quasiment la pointe du département. Il y a très peu de commentaire à faire sur ce "collectivo" ; suffit de regarder la photo. C'est excellent, c'est la vie d'ici...

Nous arrivons au "Cabo de la Vela", l'endroit où nous avons décidé de nous arrêter. Ce lieu est difficile à décrire. C'est à la fois super beau et désertique. Et d'un calme.......

Nous profitons des paysages, de la mer, de la nourriture locale (langouste, poissons...)... et de l'ombre dans le hamac pour assouvir nos besoins de sieste...

Après 3 jours, nous prenons les sacs et nous nous dirigeons vers "Boca de Camarones", un autre endroit super beau et toujours très reposant. C'est une réserve d'oiseaux. Au programme : repos et baignade dans une eau super bonne.

Après une nouvelle nuit en hamac, nous continuons notre chemin pour rejoindre Santa Marta.

Cette fois, c'est pour aller dans un petit village de pêcheur : Taganga. Au village, un passeur nous propose sa pirogue pour nous emmener sur une plage sauvage.

Le paysage est assez exceptionnel. La montagne s'élève au loin supportant une végétation très sèche en raison de la chaleur. D'ailleurs pour supporter nous même cette chaleur, la baignade est obligatoire.

Deux autres endroits hallucinants de la Colombie !