20 mars 2007

La laguna del Otùn

Février 2007
Nous profitons d'une semaine de vacances pour aller voir la laguna del Otùn. L'idée première de la rando, c'était de grimper le volcan du Ruiz. Malheureusement, nous étions en été et il faut dire qu'on avait un superbe été, bien beau, bien chaud. Et donc il faisait trop chaud pour aller se promener sur le glacier du volcan. Petite déception !!!
Nous nous décidons quand même pour monter le plus haut possible. Nous partons de Pereira en Chiva, ce fameux bus coloré. Celui-ci nous emmène au point de départ de la balade : le Cédral. Temps prévu de rando : 3 jours.
Le premier jour, c'est le plus dur, car le plus long avec du dénivelé. Comme je le disais précédemment, il fait super beau. On a vraiment de la chance. On arrive au lieu-dit "El Bosque" afin de passer notre première nuit. Par contre, nous sommes en altitude et il fait bien froid. Des paysans nous hébergent dans une cabane. On est serré, mais il faut bien ça pour se réchauffer.
Le lendemain, nous repartons et comme objectif une Hacienda : "Campo Allegre". Nous allons passer par cette grande laguna : La laguna del Otùn.
Le chemin est bien agréable sans difficulté. Nous sommes entourés de champs de Frilejones. C'est super beau.
Nous passons devant une première laguna. Il y a du vent et il fait un peu froid. La pause café n'est pas de trop.
A la laguna del Otùn, nous faisons la pause déjeuner à près de 4 000 m d'altitude. L'endroit est paisible et on arrive à deviner les glaciers sur les sommets.
Nous arrivons à l'Hacienda. Là il fait vraiment froid. La nuit ne se passe pas très bien. Je suis frigorifié, je dors à peine 2 h dans la nuit et je suis malade. Aïe, il va falloir descendre, je ne me sens pas de continuer. Que Pena !!!
Le lendemain matin, je pars donc avec un collègue (je veux dire un montagnard!!) vers Manizales en espérant trouver un transport car sinon c'est plus de 10 heures de marche de prévu. Et vu mon état je ne me sens pas capable. Après 1 heure de marche, énorme coup de chance : une voiture. On parle, ils acceptent de nous descendre.
C'est vraiment un beau coin de rando !!!! Tant pis pour le volcan, snif, snif...

02 mars 2007

Laguna de Iguaque - Bogota

Janvier 2007


Sur le retour du Santander, nous décidons de nous arrêter à Villa de Leyva (voir archive). Cette petite ville est toujours aussi belle et son paysage environnant toujours aussi beau. Et puis c'est l'occasion de régaler son ventre avec toutes ces viennoiseries de la boulangerie française.

La dernière fois que j'y suis allé, on avait tenté de monter jusqu'à la laguna de Iguaque (plus de 3000 m), mais le temps nous avait arrêté non loin de l'arrivée.

Cette fois, le beau temps est là. Nous partons de Villa de Leyva en voiture pour rejoindre le point de départ de la rando. On commence à marcher en pleine selva. Ça monte plutôt pas mal. Au fur et à mesure la végétation diminue jusqu'au moment oú on arrive au paramo. Et qui dit paramo, dit frilejones. On est au-dessus de 3000 m.

Le paysage est magnifique car on voit très loin et très bas. On arrive à la laguna après une belle pente. Ce qui est beau, c'est qu'elle est bien encaissée dans la montagne. La descente se fait plutôt rapidement. Retour à Villa del Leyva, un petit croissant du vin de la région (pas bon du tout) et retour à Bogota.


Bogota, c'est quand même la grosse ville. J'ai lu plusieurs versions, mais il semblerait qu'elle atteint les 9 millions d'habitants.

Ce que j'ai retenu, c'est La Candelaria : le quartier colonial. Il plutôt sympa et ça bouge pas mal. Ce quartier va jusqu'à la traditionnelle place Bolivar qui est très grande où on trouve notamment le Sénat, la cathédrale.

Autre endroit intéressant à voir, c'est le Montcerrate. De cet endroit que l'on atteint à pied ou en téléphérique, on a un bon point de vue sur la ville.

Enfin, ce qu'il ne faut pas louper - à mon avis -, c'est le musée de l'or. Celui-ci retrace les différentes cultures pré-colombiennes à travers des objets en or.

Comme c'était pas mal !

19 février 2007

Le Santander

Janvier 2007



La suite des aventures de la Colombie nous conduit cette fois dans le département du Santander. Il est situé au nord de Bogota et est voisin du Boyaca.
Ce sont 2 départements qui se ressemblent car ils sont montagneux et secs.



De Bogota, nous nous rendons à San Gil. 7 heures de bus ou moins si le chauffeur s’appelle Montoya. Il faut parfois bien s’accrocher et puis fermer les yeux.

Ce qui est plaisant de San Gil, c’est son côté dynamique et sportif. Perso, j’adore. Rafting ou autres sports d’eaux vive, VTT, escalade, parapente… On se croirait à Vallouise. ;)).



Avant de partir, on nous avait parlé du canyon du Chicamocha, que c’était impressionnant. Résultat : c’est plus qu’impressionnant. Cet endroit est tout simplement magnifique. Il faut aller le plus haut possible pour voir que de tous les côtés on aperçoit sillonner les rivières dans ce labyrinthe rocheux. Super beau !!!



Le lendemain, place au sport. Le matin, rafting sur un rio plutôt tranquille : le Fonce. C’est suffisant quand on ne connaît pas ce sport. Puis l’après-midi, baptême de parapente à Curiti. Le site est très beau. J’ai même pas eu peur !… ou peut être un peu. En tout cas une fois dans les airs, on oublie ça et on profite.



Le jour suivant, on se dirige vers un petit village : Barichara. Et là, le coup de foudre.



J’avais lu dans un guide que c’était un village joli, avec une architecture coloniale bien conservée, qu’on s’y promenait tranquillement mais qu’on y avait plus envie de partir. Eh bien, c’est exactement ça. On n’a pas envie d’y partir, on se met à rêver de s’y installer tellement que tout est beau et paisible à chaque coin de rue. Et puis ce paysage autour, quelle splendeur ! Ce climat au ciel bleu, quel bonheur ! oh m….. je veux y retourner !



Avant de repartir, on reste un peu sur notre fin pour le rafting. Quand tu as fait le « Gyr » ;)), tu en veux plus. On nous indique le rio Suarez.



Et bien c’était… comment dire… : ENORME !!!! oulala c’est quand qu’on recommence ? Pour dire, cette rivière est fermée à la navigation en période de pluie. Vraiment un régal de sensations !



Je crois que j’adore cette région !!!

06 février 2007

Sur la route de Medellin...

Novembre 2006




La première fois que je suis allé à Medellin, c'était en avion. Cette fois, nous décidons de le faire par la route.



Depuis que je suis en Colombie, il est clair que j'en ai vu des belles choses. Il est difficile de dire que la route (une route banale) qui nous emmène de Pereira vers Medellin soit jolie. Et pourtant si ! A ce jour, c'est en tout cas le plus beau trajet que j'ai effectué : végétation, montagne, fleuve... tout y est ! Un spectacle ! J'en ai encore les marques de mon nez sur la vitre de la voiture...



Il n'y a pas forcément un endroit précis qui tape dans l'oeil. Non, c'est un ensemble. Comme par exemple ce grand village - Rio Sucio - où nous avons croisé la DDE colombienne.



Puis tout en navigant le long du torentiel Cauca, on admire le paysage avant de s'arrêter dans un village tout là-haut dans les sommets : Marmato. Ce Village est incroyablement accroché à la montagne. On y trouve des mines où l'on extrait de l'or. Les moyens d'extraction sont dépassés par le temps mais toujours efficaces.



Puis nous continuons notre chemin pour nous rendre dans un village dont on m'avait beaucoup parlé : Jardín. Ce village a bien conservé son architecture coloniale. Il faut savoir, que nous y étions un week end "festivo", c'est à dire férié. Dans ce cas précis, les colombiens aiment sortir, boire, traîner dans la rue tard au son de la musique forte, très forte... Il y a de la vie dans ce village !



Avant d'arriver à Medellin, la contribution des freins est encore de mise car il faut s'arrêter soit pour une petite photo ou soit une... autre petite photo.

Quand nous arrivons à Medellin, nous passons directement déposer nos affaires à l'hôtel. Juste le temps d'apercevoir à la fenêtre une grande affiche de Botero qui nous rappelle que le trajet que nous avons parcouru était aussi un art, plus naturel celui-là.


Une demie-heure d'avion ou plein d'heures de voiture, parfois ça se discute...!!