30 novembre 2006

Tierradentro - Silvia

Novembre 2006



Il y a environ 1 an et demi, j’allais visiter un site pré-colombien très renommé ici : San Agustin. On m’avait parlé d’un autre site qui s’appelle Tierradentro. Par manque de temps, je n’avais pas pu y aller.



Cette fois, je profite de cette nouvelle « aventure » (tatatin….) pour y passer. Mais avant cela, un passage par San Agustin me fait rappeler que cet endroit est superbe par ces paysages, sa tranquillité et son histoire (voir chapitre sur San Agustin).



Le chemin entre San Agustin et Tierradentro en plein milieu de la Cordillère des Andes Centrale est E-POUS-TOU-FLANT ! Des paysages qui vous font arrêter la voiture toutes les 5 minutes. De toute façon, il n’y a que de la piste pour atteindre San Andres de Pisimbala, destination du jour. Alors, c’est tout doucement que nous avançons.





San Andres de Pisimbala est le village principal où on trouve les principaux sites de Tierradentro. Contrairement à San Agustin où on trouve essentiellement des statues, ici ce sont des tombes pré-colombiennes. Il s’agit de descendre dans des « trous » pour atteindre une grotte où on enterrait les indiens. Les escaliers d’accès sont eux même creusés dans la roche. Le travail d’époque est impressionnant.



Certains tombeaux sont très bien conservés. C'est-à-dire qu’on retrouve des dessins sur les différentes façades avec encore toutes les couleurs. Très très choli !!!!





Après cette visite culturelle, nous reprenons notre chemin pour nous diriger vers Popayan dans le département du Cauca. (voir chapitre sur cette ville). Nous atteignons à un moment du voyage, le Paramo. Cela signifie que nous roulons à plus de 3 500 m d’altitude. C’est un peu hallucinant. C’est l’altiplano, c'est-à-dire un plateau gigantesque en haute altitude. Tout simplement OUAH ! Une plante que l’on trouve seulement à cette altitude, c’est le Frilejon (voir Le Cocuy). Cette plante peut atteindre des dimensions importantes en hauteur. Il y en a des champs à perte de vue.



Nous arrivons à Popayan, faisant un tour assez rapide pour repartir vers Silvia. Ce village est bien typique entouré de montagne. Il est très connu pour son marché. Une communauté indigène y vit ainsi que dans les alentours : los Guambianas. Ces derniers vivent encore en tenue traditionnelle.





FIN DE L’ETAPE : encore une fois plein les yeux, plein la tête !!!!

27 novembre 2006

Le désert de la Tatacoa

Octobre 2006

La visite du pays se poursuit. Cette fois, nous repartons pour le Sud (voir San Agustin – Popayan). Mais cette fois, nous décidons de faire une halte au désert de la Tatacoa.
La première fois qu’on m’a parlé de ce désert, j’ai dit : « mouais un désert ici en Colombie, bof ». Et puis je n’y suis pas allé et j’ai donc passé mon chemin pour aller directement à San Agustin.

Cette fois, nous nous décidons à visiter cet endroit. Nous sommes tout proche de la ville de Neiva. Ville assez importante et capitale du département du Huila. Objectif : le village de Villa Vieja.

Le paysage entre Neiva et Villa Vieja se transforme au fur et à mesure que l’on avance. On arrive dans l’unique hôtel du village : une grande maison coloniale très rustique et charmante. Même Simon Bolivar y est venu dormir. La classe… !

Un guide sur place nous propose de nous accompagner pour voir le couché du soleil dans le désert qui se situe non loin derrière ce village. Le spectacle est tout simplement fabuleux. Il règne une ambiance étrange entre le silence, les couleurs de la terre et du ciel….

Cette petite sortie nous met l’eau à la bouche pour le lendemain. On se programme toute une matinée pour faire juste une petite partie de ce désert car il est immense. Chose assez rare quand on pense à cet endroit : il pleut. Mais heureusement, ce n’est qu’un de ces « aguacero ».
A l’image du désert où il n’y a pas grand-chose à voir (à part des cactus, des étendues à perte de vues, des fossiles…) le voyage se fait sans trop rien dire. Nous sommes tout simplement admiratifs.

Notre guide nous arrête dans une des rares habitations. La vie dans cet endroit est tout à fait impensable. Et pourtant… Dans cette « finca », un jeune couple vit ici. Après dégustation du lait de chèvre, nous continuons notre chemin.

Vers la fin du parcours, nous arrivons au même endroit que la veille, mais cette fois-ci en plein jours. L’endroit est vraiment très beau. Ça nous fait forcément penser au Grand Canyon des EU. C’est en quelques sortes un petit Grand Canyon. Nous restons à cet endroit pendant un bon moment à contempler cette architecture naturelle datant de très longues années.

Un lieu impressionnant à ne pas rater (en fait !) !!!!